Un rapport de ValueChain met en avant que Bitcoin soit 56 fois moins énergivore que le système bancaire classique.
Au-delà du buzz, on peut s’interroger sur l’objectif de l’auteur puisque cette affirmation est à relativiser pour deux raisons :
- Une vision « extensive » de l’écosystème bancaires (les employés et leurs moyens de transport pour venir travailler) a été prise en compte dans le calcul alors que l’équivalent n’a pas été intégré dans le calcul de la consommation énergétique de Bitcoin,
- Si l’on rapporte la consommation énergétique au nombre de transactions, le rapport montre que Bitcoin est 400 fois plus énergivore que le système classique.
Le Bitcoin n’est donc pas un système compétitif d’un point de vue énergétique contrairement à ce que le rapport souhaite mettre en avant.
Toutefois il existe des pistes d’amélioration qui permettraient de changer la donne, comme la possibilité pour Bitcoin de migrer vers un autre type de consensus tel que la preuve d’enjeu (Proof of Stake, PoS) qui est moins énergivore. La blockchain Ethereum a d’ailleurs récemment effectué une migration pour passer d’un système PoW à un système PoS afin d’augmenter la capacité transactionnelle et de réduire sa consommation énergétique.
Premier signe de « maturité », un rapport de ChainAnalysis quantifie la fraude sur les différents crypto-actifs et en particulier pour leur usage dans des transactions de paiement. On retiendra le chiffre de 0,15% de transactions illicites dans le volume d’échange de crypto-actifs.
Ce chiffre semble « raisonnable » si on le met en regard du taux de fraude carte à 0,135% pour le paiement carte à distance.
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