La dernière édition de la veille sectorielle d'Oaklen Consulting met en avant plusieurs études au sujet de la lutte contre la fraude.
La dernière édition de la veille sectorielle d'Oaklen Consulting met en avant plusieurs études au sujet de la lutte contre la fraude.
Au Royaume-Uni, UK Finance constate au 1er semestre 2021 une explosion des fraudes par « paiement autorisé » : leur montant est plus de 70% supérieur à la même période en 2020. Ces fraudes initiées essentiellement via des virements instantanés (Faster Payment) dépassent le montant des fraudes carte.
Ces « paiements autorisés » sont dus à des escroqueries qui exploitent la confiance des payeurs. Contrairement à une idée répandue en France, ces escroqueries ont lieu essentiellement au détriment de particuliers.
De façon marginale, les entreprises sont concernées par la « fraude au président ».
Afin de lutter contre les libellés « abscons » sur les relevés d’opérations de paiement, l’ERPB publie un ensemble de recommandations afin que le Qui, Où et Comment soient toujours présents et explicites sur un relevé d’opérations.
Ces recommandations s’appliquent à l’ensemble des acteurs de la chaîne (commerçants, PSP acquéreur, scheme et PSP du payeur). Leur application doit permettre de rassurer les clients et de limiter les contestations en raison de libellé incompréhensible.
La CNIL fait le constat de la richesse et de la « simplification » des parcours d’achat rendus possible par l’exploitation des données collectées par les différents acteurs sur la chaîne de paiement (commerçant, système d’acceptation, acquéreur, scheme, …).
Elle décompose les obligations qui s’imposent aux acteurs des paiements au titre du RGPD, et cela même dans le but de lutte contre la fraude.
Enfin, elle appelle de ses vœux la mise en place d’un Code de Conduite par les acteurs du paiement qui concentrent, mutualisent ou réutilisent des données de paiement.
La Commission Européenne publie plusieurs textes visant à renforcer l’efficacité et la cohérence de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT) à échelle de l’Union.
Cela passe en particulier par la création d’une autorité européenne (AMLA : Anti-Money Laundering Authority) qui aura la charge de superviser les établissements présents de façon significative dans plusieurs pays européens, de consolider les résultats des inspections nationales et de définir des profils de risques applicables de façon uniforme par les autorités nationales.