La dernière édition de la veille sectorielle d'Oaklen Consultingmet en avant l’adoption de l’Open Banking à travers le monde.
› Le Comité de Bâle consolide l’état des lieux des approches Open Banking et API dans le monde. Il fait ressortir les différences de périmètre (produit et tarif, information sur les comptes, transfert de fond) et de philosophie (réglementaire, incitatif, initiative de marché). Il considère qu’avec la DSP2, l’Europe est une des zones qui dispose d’un cadre les plus avancé pour favoriser le développement d’un écosystème riche.
› OBIE présente le cadre de standardisation, gouvernance et pilotage mis en place en Grande-Bretagne au-delà des obligations de la DSP2 pour « forcer » le marché à mettre en œuvre l’Open Banking et résoudre les difficultés opérationnelles le plus en amont possible. Le document présente aussi les services à valeur ajoutée, au-delà de l’agrégation de compte et de l’initiation de paiement, sur lesquels OBIE travaille dès 2020 pour prendre une dimension « Open Finance ». Cela interroge sur la capacité à obtenir cet effet de levier à échelle européenne tant que l’Open Banking reste optionnel et soumis à la bonne volonté du marché.
› Un rapport de l’ABE fait ressortir en quoi l’interprétation des Directives Européennes dans chaque législation locale est un frein à l’émergence de services de paiement nativement européens. Cela concerne au premier chef le fait que la qualification d’une activité numérique comme transfrontière ou non est propre à chaque pays : donc il n’existe pas de cadre européen « stable » pour savoir si une activité numérique doit respecter uniquement la loi de son pays d’origine ou également la loi de tous les pays d’utilisation. L’ABE recommande que la Commission Européenne se positionne pour « favoriser » l’émergence de services numériques financiers européens.
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